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Juste à temps pour la fin de l’année dernière, la Fondation du Grand Montréal a annoncé les nouveaux récipiendaires de son Fonds Collectif pour l’équité sociale (FCES). Au total, seize organisations et regroupements se partageront, d’ici 2026, un peu plus de 2,8 M$ afin de bonifier les services indispensables qu’ils offrent aux personnes demandeuses d’asile, réfugiées ou migrantes sans statut, à statut temporaire ou précaire qui vivent dans la région métropolitaine.
On le sait, l’accélération des flux migratoires vers nos frontières exerce une pression démesurée sur le milieu communautaire. Les organismes œuvrant en première ligne, malgré toute leur bonne volonté et les efforts titanesques qu’ils déploient, ne suffisent pas à la tâche. Notre équipe est donc fière de reconnaître le travail accompli dans les milieux et d’offrir ce soutien financier, mais elle est encore plus fière de la démarche − partager le pouvoir − qu’elle a entreprise pour le faire tout en articulant une autre façon de faire de la philanthropie. Voici donc, pour amorcer 2024, un coup d’œil dans les coulisses de notre engagement envers la communauté.
L’objectif fondamental du Fonds est d’agir sur diverses problématiques ancrées dans les inégalités sociales afin de faire progresser les enjeux de justice, d’équité, de diversité et d’inclusion à travers le territoire. C’est une mission très large qui peut s’incarner de mille façons, surtout considérant la multitude et l’ampleur des besoins dans nos communautés. Notre premier jalon a donc été de nous mettre à l’écoute des priorités exprimées par les milieux et, surtout, par les organisations de terrain, pour déterminer le thème de cette édition du Fonds.
Pour maximiser leur impact tout en soutenant l’émergence des changements durables dont notre communauté a besoin, les institutions philanthropiques doivent en effet partager le pouvoir et mieux valoriser leurs partenaires communautaires. Elles doivent reconnaître et miser sur l’expertise et l’expérience des personnes et des organisations les mieux placées pour identifier les besoins les plus criants, ainsi que les occasions les plus propices à soutenir l’émergence de ces changements. Les bailleurs de fonds, malgré toute leur bonne volonté, n’ont généralement pas le vécu ni l’expérience pour saisir les nuances et les complexités des enjeux sur lesquels ils souhaitent agir. Ils doivent faire preuve d’humilité et reconnaître que ce n’est pas à eux seuls de déterminer ce dont les collectivités ont besoin.
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C’est donc en mobilisant l’intelligence collective des milieux communautaire, philanthropique et institutionnel que la FGM a choisi d’orienter cette édition du FCES autour du soutien apporté aux personnes demandeuses d’asile, réfugiées ou migrantes sans statut, à statut temporaire ou précaire. Figurant déjà parmi les groupes les plus marginalisés et vulnérables de notre collectivité, ces personnes ont vu leur situation se dégrader à bien des égards au cours des dernières années. Nos discussions avec nos interlocuteurs et interlocutrices nous ont également permis de définir les critères et les paramètres du financement que nous allions offrir, et d’identifier trois axes visant à structurer nos appuis de manière plus précise : l’accompagnement administratif ou juridique des personnes, les actions de plaidoyer visant à influencer les politiques publiques, ainsi que le renforcement du pouvoir d’agir des personnes et des communautés.
Pourquoi ces trois axes? Entre autres parce que les organisations qui accomplissent ce travail vital ont plus de difficulté à trouver du financement et à maintenir leurs services à long terme. Certaines n’ont pas les structures juridiques ou les capacités administratives nécessaires. D’autres sont plus souvent mises de côté par les bailleurs de fonds en raison de la nature plus revendicatrice de leurs activités. Et il y a celles qui passent toujours sous le radar du milieu philanthropique, qui n’investit pas assez de temps et d’énergie pour aller à leur rencontre et découvrir le rôle clé qu’elles jouent dans leurs communautés.
Lisez la suite de ce billet sur la vision derrière le Fonds Collectif pour l’équité sociale.
Photo : Un itinéraire pour tous, l’une des organisations soutenues par le FCES en 2024-2026. Crédit photo – Vincent Marchessault.
Poursuivez votre lecture de ce billet de Marie-Andrée Farmer sur la vision derrière le Fonds Collectif pour l’équité sociale.
Apprenez-en plus sur les orientations du Fonds, son fonctionnement et ses plus récents récipiendaires.
L’édition 2024-2026 du Fonds Collectif pour l’équité sociale n’aurait pas été possible sans le concours de nombreuses personnes et organisations.
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