Catégorie : Billet de blogue

Le mot de la FGM – juin 2025

En 2021, la Fondation du Grand Montréal (FGM) a mis sur pied, en s’inspirant des principes élaborés par le Circle on Philanthropy, le Fonds de soutien aux initiatives autochtones (FSIA). Ce fonds prend racine dans un désir sincère d’apprendre et appuie financièrement, par des versements sans restriction, des organisations et des projets répondant aux besoins identifiés et exprimés par les communautés autochtones qui vivent sur le territoire aujourd’hui connu comme le Grand Montréal, tant en milieu urbain que dans les communautés de Kahnawà:ke et de Kanehsatà:ke. Les subventions versées sont généralement de 20 000 $ par organisme. Elles peuvent servir à financer un projet spécifique ou bien le fonctionnement général de l’organisme, en fonction des besoins exprimés. 

La création du Fonds, qui s’inscrit aussi dans la mise en œuvre de la Feuille de route vers la réconciliation de la Fondation, traduit la reconnaissance par la FGM des enjeux particuliers auxquels font face les personnes et les communautés autochtones, ainsi que de leur pouvoir d’agir sur ceux-ci. La FGM conçoit ce Fonds comme un moyen visant à s’engager dans l’établissement de relations authentiques avec les communautés. Il vise aussi à honorer les liens d’interdépendance qui existent entre les personnes, la collectivité et le territoire. 

Agir concrètement en soutien aux communautés

Depuis 2021, le FSIA a versé plus de 500 000 $ à une trentaine d’organisations travaillant sur divers enjeux comme l’accès à la justice, l’enseignement et la préservation des langues, des cultures et des savoirs autochtones, la mobilisation des jeunes dans les communautés, l’accès à des soins de santé culturellement adaptés, la protection du territoire et de l’environnement, la prévention de la violence contre les femmes et le renforcement des capacités des membres de la communauté vivant en situation d’itinérance. 

Le développement du Fonds est le fruit d’un travail proactif de l’équipe de l’engagement dans la communauté de la FGM. Dès sa genèse, elle est allée directement à la rencontre des organismes du territoire afin de mieux comprendre leur travail et leur offrir un soutien adapté et cohérent. Au fil du temps, ces liens se sont approfondis et ont permis de créer de nouvelles collaborations en élargissant le cercle d’organisations intéressées à travailler avec la Fondation. Il est à noter que plusieurs de ces organisations n’ont pas de statut de bienfaisance, que plusieurs organismes par et pour les communautés autochtones ont encore de la difficulté à obtenir. Pour nous, c’est une autre façon de mettre la philanthropie au service des gens et des communautés que nous servons. 

Karel Mayrand
Président-directeur général
Fondation du Grand Montréal

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Les histoires de la FGM à lire ce mois-ci

Juin 2025

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Appel de candidatures

La Fondation du Grand Montréal est à la recherche d’un service de consultation pour développer le FSIA et son instance consultative autochtone.

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Festival international Présence autochtone

Le 35e Festival international Présence autochtone se tiendra du 5 au 14 août et proposera, les 6 et 7 août à la Place des festivals, Song to the Whales.

En savoir plus

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Enfants du silence

Cette exposition de l’artiste innue Félicia Vollant-Dubé sera présentée à l’Espace culturel des Productions Feux sacrés jusqu’au 31 juillet 2025.

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La Fondation du Grand Montréal (FGM) a lancé les célébrations de son 25^e anniversaire. Ce jalon nous donne l’occasion de mesurer ce que la FGM est maintenant capable d’accomplir, mais aussi de tourner notre regard vers l’avenir pour imaginer comment nous répondrons aux défis des vingt-cinq prochaines années.

La FGM aspire à une communauté exempte de pauvreté et de discrimination, où toutes et tous peuvent réaliser leur potentiel et vivre dans un environnement sain, aujourd’hui et dans l’avenir. Cette vision, inscrite dans notre ADN, continue de nous mobiliser. Elle symbolise l’engagement que nous avons pris envers toutes les communautés du Grand Montréal. Peu importe les vents contraires, les courants politiques ou les conditions économiques, nous gardons le cap, tout en réaffirmant au passage nos valeurs de justice, d’équité, de diversité, d’inclusion, de collaboration, d’écoute, de création, d’innovation et d’intégrité.

La philanthropie que nous pratiquons à la FGM se veut transformatrice. Son objectif est d’outiller les communautés que nous soutenons pour leur permettre d’agir sur les causes systémiques d’enjeux tels que les iniquités, l’exclusion ou la dégradation de l’environnement, et pas seulement sur leurs répercussions.

Agir concrètement

C’est pourquoi la Fondation cherche à soutenir davantage de causes et de populations trop souvent négligées. Le Fonds Collectif pour le climat et la transition écologique de la FGM constitue un bon exemple de cette pratique. La plus récente mouture de ce fonds vise à soutenir la résilience, le pouvoir d’agir et la capacité transformationnelle des communautés face aux changements climatiques, dans une perspective de justice environnementale et par le biais d’approches centrées sur les communautés plutôt que sur des solutions techniques.

Cette année, la FGM a également accéléré son virage vers la philanthropie basée sur la confiance. Cela signifie simplement que nous reconnaissons l’expertise des organismes qui œuvrent sur le terrain. Nous avons donc repensé nos appels de projets et nos processus de reddition de compte, et offrons maintenant davantage de financement pluriannuel et sans condition en plus d’autres mesures de soutien. Nous considérons que c’est le rôle de la philanthropie d’encourager l’innovation au sein des organismes que nous appuyons. En travaillant ensemble, nous faisons le pari que nous pourrons faire émerger des solutions qui répondront aux défis actuels et futurs de notre société.

En 2024, la Fondation a aussi ajouté l’investissement d’impact à son coffre à outils. Car, à l’heure où les besoins sont en forte croissance, la simple distribution de subventions ne suffit plus. En combinant la recherche de rendements financiers à celle de retombées sociales et environnementales positives et significatives pour le Grand Montréal, nous aspirons à mettre au travail l’ensemble des ressources financières qui nous sont confiées. Le capital philanthropique ne peut plus être uniquement un outil de rendement : il doit devenir un outil de changement. Imaginez si le mieux-être de votre communauté était un placement dans lequel vous pouviez investir! C’est ce que l’investissement d’impact permet, et c’est le chantier que la FGM a lancé et auquel elle convie maintenant l’ensemble de notre collectivité.

Le monde change autour de nous, mais notre détermination reste la même. En 2025 et au-delà, nous continuerons de repousser les limites de la philanthropie afin de bâtir une société juste, maintenant et pour l’avenir. Merci de votre soutien!

Karen Macdonald
Présidente du conseil d’administration

Karel Mayrand
Président-directeur général

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Rapport annuel 2024 de la FGM

Pour en apprendre davantage sur le travail, les services et l’impact de la Fondation du Grand Montréal dans la communauté, consultez le rapport annuel de la FGM.

Télécharger le rapport

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Ce texte a d’abord été publié dans La Presse du 23 avril 2025, dans la foulée de la conférence prononcée par Karel Mayrand devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

La Fondation du Grand Montréal (FGM) célèbre cette année ses 25 ans d’existence. Forte de ses 800 fonds, de son demi-milliard d’actifs, et des quelque 200 millions qu’elle a versés à des centaines d’organisations au fil des années, la FGM aspire aujourd’hui à multiplier son impact pour répondre aux défis de notre époque.

Depuis la création de la FGM, le PIB par habitant a augmenté de 86 % au Québec. Pourtant, nous sommes en pleine crise. Les gens peinent à se loger et à se nourrir, alors que nous n’avons jamais été aussi riches collectivement. La crise écologique s’aggrave et s’accélère. Notre économie crée de la richesse, mais au prix de notre avenir et de celui de nos enfants, et sans répondre efficacement à nos besoins fondamentaux.

Historiquement, le rôle de la philanthropie était d’atténuer les défaillances de notre modèle économique. Mais aujourd’hui, cela ne suffit plus. C’est pourquoi la philanthropie doit transformer ses pratiques.

Pendant que les besoins explosent, le nombre de donateurs diminue et les dons stagnent. Au Canada, on compte actuellement 800 000 donateurs de moins qu’il y a 12 ans.

Malgré ce déclin, la valeur des dons a augmenté de 3 milliards de dollars pour atteindre 11,4 milliards en 2022. Comment est-ce possible ? Parce que moins de 1 % des donateurs versent aujourd’hui 38 % du total des dons. Reflétant la croissance des inégalités, la philanthropie se concentre de plus en plus dans les mains de très grands donateurs. Cette concentration est néfaste pour la vitalité, la diversité et l’indépendance du secteur caritatif. Comme les écosystèmes, nos communautés sont plus fortes lorsqu’elles nourrissent une diversité de voix.

La croissance du capital philanthropique au Canada

Depuis 12 ans, pendant que la valeur des dons n’augmentait que de 36 %, celle du capital philanthropique croissait de 285 %. Cette croissance exponentielle – de 35 à 135 milliards – constitue une occasion qu’on ne peut tout simplement pas se permettre d’ignorer. Si les dons ne suivent pas la croissance des besoins, nous devons nous poser la question suivante : comment donner le maximum d’impact à chaque dollar philanthropique ?

Pour y arriver, la philanthropie doit sortir des sentiers battus. Cela commence par le soutien à des populations et des causes qu’elle a historiquement négligées. Par exemple, alors que nous traversons l’une des pires crises du logement de notre histoire, seuls 4 % des dons philanthropiques sont dirigés vers cet enjeu. Notre démocratie et les médias qui la soutiennent, plus que jamais fragilisés, reçoivent moins de 1 % des dons. Le climat, l’enjeu où se joue pourtant notre avenir, ne reçoit que 0,9 % des dons au pays. Les organisations œuvrant auprès des communautés racisées ou autochtones se contentent d’un maigre 2 % du financement, et ceux qui soutiennent les femmes, les filles et les personnes appartenant à la diversité des genres n’en reçoivent guère plus. Cela doit changer.

Mobiliser le capital

Nous sommes devant la plus importante opportunité philanthropique de notre génération. Le capital philanthropique ne peut plus être uniquement un outil de rendement, il doit devenir un outil de changement. Au lieu de nous demander quel rendement nous pouvons obtenir avec ces fonds, ne devrions-nous pas nous demander combien de personnes nous pouvons loger, nourrir, éduquer ou soigner avec cet argent ?

Imaginez un instant si le mieux-être de votre communauté était un placement dans lequel vous pouviez investir. C’est ce que l’investissement d’impact permet, en combinant le rendement financier à l’impact social et environnemental.

On estime entre 20 et 25 milliards de dollars la valeur du capital philanthropique à Montréal. Imaginez si les fondations et les donateurs montréalais se rassemblaient pour investir une part de ces actifs dans un fonds d’impact montréalais plutôt que sur les marchés financiers, le tout sans perte de rendements ? Nous aurions, en quelques années, plusieurs centaines de millions de dollars à déployer pour soutenir :

• Des milliers de logements abordables et verts ;
• Des centaines d’élèves réinsérés dans leur parcours scolaire ;
• Des dizaines d’entreprises dirigées par des femmes immigrantes ;
• Des milliers de tonnes de GES réduites dans nos bâtiments commerciaux ;
• Des dizaines d’entreprises d’économie sociale accompagnées dans leur croissance ;
• Une multitude de projets d’agriculture durable et locale ;
• Et encore plus… cette liste n’est limitée que par notre capacité d’innover.

L’ambition de la Fondation du Grand Montréal est de créer un fonds d’impact qui permettra aux acteurs philanthropiques montréalais d’investir ici une part de leurs actifs. Un fonds qui génèrera des rendements ajustés au risque compétitifs, et des impacts mesurables sur le terrain.

La FGM célèbre son 25^e anniversaire cette année. À cette occasion, nous tendons la main à l’ensemble du monde philanthropique montréalais. Travaillons ensemble pour créer ce fonds d’impact qui déploiera ici les ressources philanthropiques dont notre communauté a tant besoin. Donnons-nous les moyens pour bâtir une communauté exempte de pauvreté et de discrimination, où toutes et tous peuvent réaliser leur potentiel et vivre dans un environnement sain, aujourd’hui et dans l’avenir.

Le mot de la FGM – avril 2025

La Fondation du Grand Montréal a récemment dévoilé les organisations récipiendaires du Fonds Collectif Femmes Action Montréal pour 2025. À titre de présidente du comité consultatif du Fonds FAM, je suis très fière de l’engagement des membres de ce cercle de donatrices et de donateurs. Notre regroupement continue d’avoir un impact concret dans la communauté, et je félicite toutes celles et ceux qui rendent cet impact possible sur le terrain.

Comme vous le savez, le Fonds FAM est né d’un constat, celui que les organismes communautaires dédiés au mieux-être des femmes et des filles ne recevaient pas leur juste part. Pour répondre à cet enjeu, l’idée était donc de développer un outil philanthropique par et pour les femmes.

C’est dans cet esprit que, le 24 mars dernier, plusieurs membres du Fonds ont eu la chance de célébrer, en sa présence, le centenaire de la grande Janette Bertrand. Ce que Janette a accompli tout au long de sa vie publique – et les causes qu’elle continue à défendre à ce jour – continue d’inspirer plusieurs générations de Québécoises et s’inscrit dans les mêmes valeurs que celles qui guident le Fonds FAM. Cliquez ici pour revoir cet événement en images.

Un bilan et un appel à l’action

En quatre ans, c’est maintenant une somme totale de près d’un million de dollars qui a été distribuée à des organismes du Grand Montréal œuvrant directement au mieux-être, à l’épanouissement et à la défense des droits des femmes et des filles de notre communauté. Cliquez ici pour en savoir plus sur le fonctionnement et l’impact du Fonds FAM, un fonds collectif auquel quiconque peut contribuer.

En terminant, je souhaite lancer une invitation à toutes les personnes qui se sentent interpellées par la mission du Fonds FAM pour les encourager à en devenir membre, ou à renouveler leur engagement. En vous impliquant au sein du Fonds Collectif Femmes Action Montréal, vous intégrerez un réseau de personnes engagées à soutenir les femmes et les filles du Grand Montréal, aujourd’hui et dans l’avenir.

Merci, et à très bientôt!

Isabelle Ménard
Présidente du comité consultatif du Fonds FAM
Fondation du Grand Montréal

Le Fonds Collectif Femmes Action Montréal (Fonds FAM) à la FGM soutient les organismes du Grand Montréal qui œuvrent directement auprès des femmes et des filles afin d’améliorer leurs conditions de vie et de défendre leurs droits. Les femmes immigrantes, noires, racisées ou autochtones sont particulièrement marginalisées. Celles appartenant aux communautés LGBTQ2S+, qui sont neurodivergentes ou qui vivent avec une limitation fonctionnelle sont également plus susceptibles d’être discriminées. En 2025, la FGM a donc continué à prioriser les organismes et projets s’adressant à une ou à plusieurs de ces populations.

Ci-dessous, apprenez-en davantage sur les organismes et projets récipiendaires du Fonds FAM de la Fondation du Grand Montréal en 2025.

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La Maison d’Haïti

La Maison d’Haïti est une organisation communautaire et culturelle fondée en 1972 qui a pour mission l’accueil, l’éducation, l’intégration et l’amélioration des conditions de vie des personnes d’origine haïtienne, afrodescendantes et immigrantes. Avec une approche résolument féministe, la Maison d’Haïti est dédiée à la défense des droits et à la promotion de la participation au développement de la société d’accueil. 

Depuis près de vingt ans, la Maison d’Haïti déploie des actions dédiées au bien-être des femmes et particulièrement des jeunes filles, notamment au niveau de la santé mentale et de l’insertion au marché de l’emploi. Deux programmes phares sont coordonnés par l’organisme, le programme Juste pour Elles et le programme Au futur.  

Ces programmes visent à donner confiance aux jeunes filles, et à leur donner les capacités d’être autonomes, et de prendre leurs propres décisions. Le tout dans l’optique de leur faire prendre conscience qu’elles peuvent réaliser de grandes choses avec un peu de soutien. 

Visitez le site web de la Maison d’Haïti

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Saturviit

Saturviit est une organisation régionale à but non lucratif créée en 2006 pour répondre aux besoins des femmes inuites, représenter les intérêts des femmes et des enfants du Nunavik et soutenir des communautés saines et harmonieuses. Depuis sa création, Saturviit a mis en œuvre divers projets axés principalement sur la lutte contre la violence fondée sur le sexe et la promotion de la santé mentale au moyen de programmes de formation et d’ateliers culturellement adaptés. 

En décembre 2023, Saturviit a ouvert un centre pour femmes à Dorval afin d’offrir un espace sûr aux femmes et aux enfants inuits vivant à Montréal et dans ses environs. Montréal compte une importante communauté inuite, composée de personnes qui viennent accéder à des services non disponibles ou peu développés dans le Nord.  

Pour lutter contre les taux alarmants de violence à l’égard des femmes inuites, Saturviit a récemment mis au point un programme d’autodéfense qui vise à aider les femmes à reconnaître et à désamorcer les situations dangereuses, à leur fournir des outils d’autodéfense physiques et psychologiques, à traiter les effets de la violence et à fournir des ressources pour obtenir de l’aide. Le programme d’autodéfense est dispensé au Centre des femmes à Dorval et au Nunavik.  

Visitez le site web de Saturviit

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Femmes en emploi

Fondé en 2014, Femmes en emploi est l’unique organisme lavallois dirigé majoritairement par des Afro-Canadiennes. Sa mission est de favoriser l’intégration sociale, culturelle et professionnelle des femmes et des filles issues de l’immigration ou en situation de précarité, en les aidant à s’autonomiser et à s’insérer avec succès sur le marché du travail et dans la société québécoise.   

L’organisme offre un large éventail de services pour les femmes nouvellement arrivées. Des services de soutien aux démarches d’immigration, et des informations générales sur les règlements relatifs aux baux locatifs. L’un des projets phares de Femmes en emploi est le projet « Laval mobilisée pour l’intégration et le maintien en emploi des femmes immigrantes et racisées ». Ce projet se décline en deux volets. Le premier propose des ateliers de recherche d’emploi comme la rédaction de CV, des ateliers sur la mise en valeur des compétences, ou encore des formations sur les droits au travail. Le deuxième volet du projet s’adresse aux employeurs, en offrant des ateliers de sensibilisation aux employeurs sur les questions de biais et des préjugés ainsi que sur l’inclusion et la diversité en milieu professionnel.   

Visitez le site web de Femmes en emploi

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Naos Jeunesse : La créativité en action!

Fondé en 2015, Naos Jeunesse soutient la persévérance scolaire et sociale des filles âgées de 9 à 24 ans en situation de vulnérabilité, en utilisant l’art et la créativité comme outils d’expression et de développement. Ces filles, souvent confrontées à une faible estime de soi, un manque de confiance, de l’anxiété ou d’autres défis personnels, bénéficient des programmes de l’organisme. Naos Jeunesse s’est ainsi interrogé sur la meilleure manière de répondre aux besoins spécifiques de ces jeunes filles, dont la majorité sont issues de l’immigration et font face à diverses formes de discrimination. Pour ce faire, l’organisme conçoit et anime des ateliers destinés à répondre à ces enjeux. 

Les ateliers gratuits sont proposés dans les écoles et les centres communautaires, durant l’heure du lunch ou après l’école. Plusieurs activités sont offertes, telles que des ateliers de danse, des cours de photographie et des sessions d’autodéfense. Ces activités offrent aux jeunes filles un espace pour s’exprimer, apprendre et recevoir un soutien moral. Elles bénéficient également d’opportunités qu’elles n’auraient pas nécessairement la chance de vivre autrement, ce qui élargit leurs horizons. 

Les effets positifs des ateliers se manifestent rapidement : les participantes gagnent en confiance en elles, prennent davantage de place en classe et n’hésitent plus à s’exprimer. Ce développement personnel a un impact direct sur leur persévérance scolaire et sociale. 

Visitez le site web de Naos Jeunesse

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Dignité mensuelle

La mission de l’organisme Dignité mensuelle est de lutter contre les causes et les conséquences de la précarité menstruelle. L’organisme agit principalement sur trois fronts : fournir l’accès gratuit aux produits menstruels aux organismes communautaires qui desservent les femmes, les filles ainsi que les personnes menstruées vivant des situations précaires ; déstigmatiser les menstruations et sensibiliser à la précarité menstruelle à travers l’éducation ; et finalement, faire du plaidoyer afin de favoriser l’accès gratuit aux produits menstruels et qu’ils ne soient plus considérés comme un privilège mais plutôt comme un droit.                                                                                                                                                 

Dignité mensuelle est le seul organisme basé à Montréal qui travaille pour l’équité menstruelle. L’organisme offre des ateliers dans les organismes communautaires, dans les écoles, au sein d’entreprises et dans la communauté en général afin de sensibiliser les personnes aux menstruations, à leur déstigmatisation ainsi qu’à la précarité menstruelle. Une quarantaine de partenaires sont affiliés à Dignité mensuelle et redistribuent les produits menstruels, la majorité sur l’île de Montréal. En 2024, ce sont 115 000 produits menstruels qui ont été distribués. 

Visitez le site web Dignité mensuelle

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[scNewWrapperWithImg bg= »black » img= »/wp-content/uploads/2025/03/acte-dAmour.png »]

acte d’Amour

acte d’Amour est un organisme engagé qui bâtit une société plus juste et inclusive en soutenant les aînés, en outillant les femmes immigrantes, en accompagnant les jeunes et en promouvant la diversité culturelle.  

À travers Zoom sur les femmes immigrantes, l’organisme outille les femmes sur leurs droits, leur leadership et leur autonomie grâce à un réseau d’ambassadrices, d’alliés et des ateliers concrets tels que la prévention des violences, l’engagement citoyen, etc. acte d’Amour les aide à prendre leur place et à devenir des agentes de changement.  

acte d’Amour investi aussi dans l’épanouissement des filles racisées avec des programmes comme Rayonne en confiance, qui renforce l’estime de soi et encourage leur participation active dans la société.  

Au-delà de l’accompagnement, acte d’Amour crée des liens, inspire et transforme des vies. Ensemble, nous ouvrons la voie à un avenir plus solidaire. 

Visitez le site web d’acte d’Amour

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DAWN Canada

Le Réseau des femmes handicapées du Canada (DAWN Canada) est une organisation nationale qui défend les droits des femmes et des personnes de la diversité de genre en situation de handicap. DAWN travaille avec ses partenaires à travers le pays afin de bâtir une réponse adéquate à des violences fondée sur le genre qui touchent de façon disproportionné les femmes en situation de handicap et encore plus les femmes autochtones en situation de handicap.   

S’appuyant sur des projets pilotes, DAWN s’associera à des organisations de femmes autochtones du Grand Montréal afin de créer un réseau de soutien local pour les femmes autochtones en situation de handicap victimes de violence fondée sur le genre. Le projet comprendra la cartographie des ressources locales de soutien, la mise en place et l’animation de groupes de soutien par les pairs, ainsi que la sensibilisation à la violence fondée sur le genre selon une approche intersectionnelle et inclusive des différents handicaps.  

Visitez le site web de DAWN Canada

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La Fondation du Grand Montréal et un regroupement de femmes bénévoles sont fières de soutenir le Fonds Collectif Femmes Action Montréal (Fonds FAM) à la FGM. Cliquez ici pour en savoir plus.

Le mot de la FGM – mars 2025

La Fondation du Grand Montréal aspire à une communauté exempte de pauvreté et de discrimination, où toutes et tous peuvent réaliser leur potentiel et vivre dans un environnement sain, aujourd’hui et dans l’avenir.

Cette vision, inscrite dans notre ADN, nous mobilise à chaque jour. Elle symbolise aussi l’engagement que nous avons pris envers toutes les communautés du Grand Montréal. Peu importe les vents contraires, les courants politiques ou les conditions économiques, nous gardons le cap, tout en réaffirmant nos valeurs de justice, équité, diversité, inclusion, collaboration, écoute, création, innovation et intégrité.

Rien de tout cela ne va changer. L’intégrité, pour la FGM, c’est de ne pas reculer face à l’adversité. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ?

D’abord, que la FGM va poursuivre la mise en œuvre de sa stratégie d’investissement responsable, la réduction de l’empreinte carbone de ses placements et tous ses efforts visant à aligner ses pratiques d’investissement avec les droits humains et les droits des peuples autochtones.

Nous allons également continuer à soutenir la justice, l’équité, la diversité et l’inclusion en versant au moins la moitié de nos propres subventions à des organisations qui œuvrent auprès des femmes et des filles, des personnes handicapées, des personnes autochtones, racisées, immigrantes ou réfugiées, et qui défendent la diversité de genre et la diversité sexuelle.

Nous allons aussi maintenir notre engagement de tous les instants en faveur de la justice climatique et pour bâtir des communautés résilientes. Et, face aux menaces qui planent sur nos institutions démocratiques, nous soutiendrons la participation citoyenne, l’information et la science.

Le monde change autour de nous, mais notre détermination reste la même. Nous continuerons d’aller là où la philanthropie s’est trop peu souvent aventurée afin de bâtir une société juste, maintenant et pour l’avenir. Nous appelons le milieu philanthropique et l’ensemble des leaders de notre collectivité à prendre le même engagement.

Karel Mayrand
Président-directeur général
Fondation du Grand Montréal

Le mercredi 12 mars 2025, la Fondation du Grand Montréal a tenu un webinaire gratuit sur les fonds de dotation. Ce Rendez-vous de la FGM animé par Yacine Bouzid, conseiller principal au développement philanthropique, a été l’occasion de mieux comprendre la mécanique derrière ce type de fonds, mais aussi d’entendre le témoignage de monsieur Pierre Sheridan, créateur de fonds à la FGM.

Visionnez l’enregistrement du webinaire ci-dessous :

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Le mot de la FGM – février 2025

Certain·e·s d’entre vous ont peut-être remarqué, au cours des derniers jours, la campagne publicitaire lancée par la Fondation du Grand Montréal à l’occasion de son 25e anniversaire : On fait de l’argent avec votre don. Dans ce billet, je vous amène dans les coulisses de cet effort de la FGM visant à la faire connaître et à rehausser sa visibilité dans l’espace public.

Élaborée en partenariat avec l’agence créative Republik, sélectionnée pour son engagement à créer du capital social, cette campagne vise à accroître la notoriété de la Fondation pour renforcer sa présence dans l’écosystème philanthropique du Grand Montréal. Nous croyons que pour jouer pleinement son rôle comme fondation communautaire, et agir au bénéfice de toutes les causes et de toutes les communautés, la FGM doit se faire connaître par le plus grand nombre.

L’une des raisons d’être de la FGM, c’est de démocratiser la philanthropie. Les services que nous offrons à la communauté du Grand Montréal sont accessibles à tout le monde mais, pour s’en prévaloir, encore faut-il connaître leur existence! Par le recours délibéré à un slogan surprenant et accrocheur, notre but est de capter l’attention du public et de marquer les esprits en associant ce slogan avec l’image de marque de la Fondation.

La différence du don à la Fondation

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Mais ce n’est pas tout! La campagne On fait de l’argent avec votre don permet aussi d’expliquer notre modèle philanthropique, qui renforce l’impact de chaque dollar investi, ainsi que ses différences et ses avantages pour les donateurs et les donatrices. Les fondations comme la FGM ont un mode de fonctionnement qui allie deux univers qui semblent éloignés : ceux de la finance et de la philanthropie, où les rendements composés multiplient la valeur des dons. Ce modèle est complexe, et il est important de le démystifier.

C’est pourquoi, au-delà d’un simple slogan, la campagne explique comment un don versé à la FGM génère un rendement financier, mais aussi et surtout un plus grand impact social, environnemental et communautaire. En d’autres mots, On fait de l’argent avec votre don attire l’attention sur une autre manière de faire de la philanthropie. Il rappelle aussi que la Fondation du Grand Montréal est la fondation de tous les gens de notre région, et que nous sommes à leur service.

Je vous invite à découvrir et à partager le contenu de la campagne. Celui-ci est disponible sur le site web de la FGM. Et si nos arguments vous ont convaincu·e, et que vous envisagez confier à notre équipe le déploiement d’un projet philanthropique que vous caressez, communiquez avec nous!

À bientôt,

Karel Mayrand
Président-directeur général

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[su_youtube_advanced url= »https://www.youtube.com/watch?v=A_2FnGiqoiU » modestbranding= »yes » theme= »light » title= »On fait de l’argent avec votre don! »]

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Webinaire sur les fonds de dotation

Animé par Yacine Bouzid le mercredi 12 mars dès midi, ce Rendez-vous de la FGM abordera la mécanique des fonds de dotation en compagnie d’invités spéciaux.

S’inscrire

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Conférence sur la philanthropie d’impact

Elle sera livrée par Karel Mayrand le mercredi 23 avril prochain, entre 11 h 30 et 13 h 45, à l’invitation de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

S’inscrire

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Le mot de la FGM – janvier 2025

La Fondation du Grand Montréal (FGM) a lancé récemment une nouvelle édition de son Fonds Collectif pour le climat et la transition écologique. Doté d’un budget total de 800 000 $ pour les deux prochaines années, le Fonds appuiera des initiatives visant à soutenir la résilience, le pouvoir d’agir et la capacité transformationnelle des communautés face aux changements climatiques dans une posture de justice environnementale. Les organisations, groupes et collectifs intéressés par cette occasion de financement peuvent le signaler en remplissant le formulaire prévu à cet effet. Pour plus de détails sur le Fonds (échéancier, conditions d’admissibilité, critères de sélection, etc.), consultez la documentation disponible sur le site web de la FGM.

Un fonds ancré dans la communauté

Dans ce billet, j’aimerais vous parler du travail accompli en amont par l’équipe de la Fondation, en collaboration avec les acteurs des communautés. Vous pourrez ainsi mieux comprendre la vision et les valeurs qui sous-tendent cette nouvelle édition du Fonds. Tout d’abord, au fil de l’année 2024, nous avons participé à divers événements et rencontré plusieurs personnes passionnées et impliquées dans les mouvements écologistes et en faveur de la justice environnementale et climatique. Nous avons tenté de mieux comprendre les principaux défis et obstacles qui se dressent devant eux et elles. Nous voulions savoir comment, en tant que bailleurs de fonds, nous pourrions agir différemment pour soutenir les populations les plus touchées par ces enjeux.

L’un des premiers constats qui est ressorti, c’est que la participation citoyenne doit être au cœur des actions pour le climat et la transition écologique. Beaucoup de personnes se sentent en effet impuissantes par rapport à ces questions, tant les enjeux sont colossaux. Il est donc nécessaire de reconnaître et de valoriser l’expertise des communautés. Nous devons favoriser la création d’espaces et d’une culture qui facilitent la mobilisation et l’action à l’échelle des quartiers et des communautés.

Ces dernières ont aussi à cœur d’agir de manière à véritablement réconcilier les enjeux de justice sociale et de justice environnementale. Elles sont également préoccupées par l’inclusion d es groupes les plus affectés par les enjeux dans la recherche de solutions. Elles cherchent aussi à élaborer des discours accessibles pour l’ensemble de la population, et à éliminer les barrières à l’implication de tous et de toutes. Pour y arriver, les moyens nécessaires doivent être mis en place par les bailleurs de fonds.

La justice climatique et environnementale, c’est l’affaire de tout le monde

Concrètement, cela signifie par exemple de favoriser la construction et le maintien de collaborations et d’alliances entre les acteurs et actrices issu·e·s de différents milieux. Il faut aussi reconnaître que chacun·e a un rôle à jouer et doit pouvoir trouver sa place au sein d’un mouvement plus vaste qui valorisera ses connaissances, ses compétences et son vécu.

Il faudra aussi s’assurer que les actions soutenues soient initiées par les milieux et dépassent les solutions techniques. Celles-ci sont essentielles, certes, mais ne pourront avoir un réel impact que si les communautés impliquées enclenchent aussi des changements à l’échelle collective. La justice environnementale implique une transformation sociale et culturelle profonde, à laquelle de multiples communautés, organisations et regroupements s’affairent.

En terminant, je désire remercier toutes les personnes que nous avons consultées au cours des derniers mois. Elles nous ont permis d’approfondir notre réflexion et de raffiner les orientations que nous avons données au Fonds Collectif pour le climat et la transition écologique.  Certaines d’entre elles participeront d’ailleurs également au comité consultatif du Fonds . Cette nouvelle édition sera, en effet, de nouveau pilotée en vertu des principes de philanthropie basée sur la confiance et de distribution participative qui sont désormais au cœur des pratiques de distribution de la FGM.

À bientôt,

Marie-Andrée Farmer
Directrice des initiatives stratégiques et des partenariats communautaires
Fondation du Grand Montréal

Photo © Polliflora

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Le Fonds Collectif pour le climat et la transition écologique

Visitez la page d’accueil du Fonds Collectif pour le climat et la transition écologique de la FGM pour consulter le Cadre de référence de l’édition 2025-2026, accéder au formulaire d’intérêt, vous brancher à l’une des séances de questions-réponses en direct, et plus encore.

Visiter la page

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Le mot de la FGM – décembre 2024

Tout au long de 2024, l’équipe de la Fondation du Grand Montréal a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force de son réseau et la diversité des besoins de la communauté au cœur de son action. Voici quelques faits saillants de l’année qui s’achève, et un bref regard sur ce qui nous occupera en 2025.

Cette année, la FGM s’est classée au 11^e rang des 50 bailleurs de fonds les plus équitables du Canada, dans le cadre du palmarès publié par Future of Good et QuakeLab. Nous sommes touché·e·s par cette reconnaissance de nos efforts de transformation de la philanthropie, notamment en matière de justice, équité, diversité et inclusion. Il reste encore beaucoup à accomplir et nous avons l’intention de continuer à faire évoluer nos pratiques de distribution, et à renforcer nos liens de confiance avec notre communauté, mais nous éprouvons une grande fierté que notre travail soit ainsi reconnu.

Nous avons aussi continué à consolider l’application de la Stratégie d’investissement responsable de la FGM. Ce processus nous amène à réévaluer nos placements financiers afin de les aligner avec nos objectifs et nos valeurs à titre de fondation communautaire, mais aussi à changer nos façons de faire. L’investissement d’impact demeure l’une des priorités sur lesquelles nous avons travaillé, notamment par la mise sur pied d’un sous-comité qui œuvrera à son intégration dans le portefeuille du Fonds d’investissement de la FGM.

Au service de nos communautés

En 2024, nous avons publié une nouvelle édition dans notre série de rapports Signes vitaux du Grand Montréal, qui porte cette fois sur les iniquités territoriales qui persistent dans notre région. Ce rapport met en lumière la nécessité d’agir pour bâtir des milieux de vie résilients, justes, et propices à la santé et au mieux-être de toutes les populations qui y vivent. Ces enjeux transparaissent aussi à travers la plateforme des Indicateurs vitaux du Grand Montréal, un outil interactif créé en collaboration avec la Communauté métropolitaine de Montréal.

Nous avons également développé des partenariats inédits avec d’autres fondations communautaires québécoises, comme celles des Laurentides et de l’Outaouais, notamment en leur donnant accès aux ressources et à l’expertise de la FGM en termes de placements et de gestion de fonds. Ces collaborations sont naturelles puisque nous partageons une même mission : celle de mobiliser les ressources philanthropiques de nos territoires au bénéfice des communautés qui y vivent.

En terminant, le 25^e anniversaire de la Fondation se profile enfin à l’horizon, et nous avons commencé à le planifier. Tout d’abord, juste à temps pour célébrer son premier quart de siècle, la FGM a emménagé dans un nouvel espace de travail plus lumineux, plus ouvert et plus propice à la collaboration. Une campagne de notoriété et une offre événementielle renouvelée, que vous découvrirez en 2025, sont aussi en préparation. Et la prochaine édition des Signes vitaux, qui portera sur la philanthropie au sein des communautés noires du Québec et qui sera publiée en cours d’année, est déjà en processus d’élaboration!

2025 constituera une autre année charnière pour la Fondation du Grand Montréal et, après un peu de repos bien mérité, notre équipe est prête à l’entamer avec vous. À bientôt!

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Fonds Collectif pour le climat et la transition écologique

L’édition 2025 du Fonds sera lancée le 15 janvier prochain et soutiendra la résilience, le pouvoir d’agir et la capacité transformationnelle des communautés face aux changements climatiques et pour la justice environnementale.

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Karel Mayrand
Président-directeur général
Fondation du Grand Montréal

Visionnez ci-dessous la captation du lancement du rapport Signes vitaux du Grand Montréal sur les iniquités territoriales, par la Fondation du Grand Montréal et Vivre en Ville, le 5 novembre 2024 :

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Le mot de la FGM – novembre 2024

Les Signes vitaux sont un portrait réalisé par les fondations communautaires dans plusieurs villes du Canada. Ils mesurent la vitalité de ces collectivités, évaluent les grandes tendances et identifient, grâce à des indicateurs clés, des priorités d’action dans tous les secteurs déterminants de la qualité de vie. Avec sa série de rapports Signes vitaux du Grand Montréal, la Fondation du Grand Montréal s’est donnée pour objectifs d’informer, de rassembler et d’encourager notre communauté à agir sur les enjeux les plus importants auxquels elle doit faire face. En réunissant et en diffusant des données contextualisées et fiables sur l’état de la collectivité, notre volonté est de stimuler la réflexion, la concertation et l’élaboration de solutions adaptées à ces enjeux.

À travers son travail visant à mobiliser la philanthropie pour soutenir le mieux-être des populations les plus marginalisées dans le Grand Montréal, la FGM est une observatrice privilégiée de l’impact des iniquités territoriales sur la qualité de vie. Les endroits où la pauvreté, l’exclusion et l’isolement sont les plus répandus sont aussi — inévitablement — ceux où la nature, les espaces publics et les infrastructures collectives sont les moins accessibles. Ce sont aussi ceux où les conséquences de la pollution et des changements climatiques se font sentir le plus durement, tout comme celles de la crise du logement. Autant de lieux où les populations immigrantes, racisées ou autochtones sont surreprésentées. Avec cette nouvelle édition des Signes vitaux, notre objectif est de permettre à notre collectivité de mieux comprendre et d’améliorer cette relation entre l’environnement et le vécu des populations.

Des données pour agir

Dans ce rapport, une attention particulière sera donc portée aux questions de logement, de mobilité, d’accès aux commerces et services, de santé publique et de résilience climatique. C’est pourquoi nous avons confié son élaboration à l’organisme Vivre en Ville, qui chapeaute une équipe de spécialistes en mesure de poser un regard global sur ces questions et leurs interactions. L’analyse qui en résulte constitue un état de situation consolidé, incorporant des données produites par divers acteurs et d’autres ayant été générées spécifiquement pour la présente étude, notamment par le biais d’entrevues sur le terrain. En plus de Vivre en Ville, nous tenons également à remercier, pour leurs apports précieux, les membres du comité de pilotage de cette édition des Signes vitaux.

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Fonds Collectif pour le climat et la transition écologique

L’édition 2025 du Fonds sera lancée en janvier prochain et soutiendra la résilience, le pouvoir d’agir et la capacité transformationnelle des communautés face aux changements climatiques et pour la justice environnementale.

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Ces représentant·e·s de la Fondation familiale Trottier, de la Coalition montréalaise des tables de quartier, de la Direction régionale de santé publique de Montréal, du Service de la diversité et de l’inclusion sociale de la Ville de Montréal, de Centraide du Grand Montréal et de la Communauté métropolitaine de Montréal, en partageant avec nous leurs expertises et leurs perspectives, nous ont permis de réfléchir aux enjeux de manière holistique, et donc de produire un rapport plus complet et plus propice au passage à l’action. Consultez notre communiqué de presse pour en savoir plus sur ces partenaires.

C’est, en terminant, le signal que nous souhaitons justement lancer : il faut passer à l’action. Les nombreuses questions abordées dans les pages suivantes sont complexes mais, pour l’essentiel, les solutions sont connues. Les multiples crises auxquelles nous faisons face appellent à des interventions ambitieuses, et le temps des demi-mesures est révolu. Pouvoirs publics, secteur privé, milieu communautaire, acteurs philanthropiques et autres leaders : tous les secteurs de notre collectivité ont le devoir de collaborer et d’agir pour faire en sorte que le cadre urbain ne renforce pas les inégalités, mais contribue plutôt à les atténuer et éventuellement à les éliminer.

Si vous n’avez pas pu vous joindre à nous à cette occasion, vous pouvez visionner le lancement du rapport sur notre chaîne Youtube. Merci de votre attention, et bonne lecture!

Karel Mayrand
Président-directeur général
Fondation du Grand Montréal

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Signes vitaux 2024 : les inéquités territoriales dans le Grand Montréal

Dans le Grand Montréal, les secteurs les plus défavorisés sont aussi ceux où le cadre bâti est moins propice à la qualité de vie. C’est la troublante réalité qui ressort de cette plus récente édition du rapport Signes vitaux du Grand Montréal. Réalisé par Vivre en Ville en partenariat avec de nombreux acteurs, ce diagnostic partagé présente des analyses inédites, des témoignages et de nombreuses cartes illustrant ce phénomène d’iniquités territoriales.

Téléchargez le rapport

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