Le mot de la FGM – septembre 2020

Cher.e.s ami.e.s et partenaires de la FGM,

Dès cet automne, je vous parlerai mensuellement d’un enjeu d’actualité déterminant pour le Grand Montréal. Les enjeux choisis seront aussi ceux qui animent l’équipe et la communauté philanthropique de la Fondation. Chaque fois, nous mettrons aussi en lumière un.e philanthrope qui en a fait sa cause et un organisme qui en a fait sa mission.

Pour commencer du bon pied en cette rentrée scolaire pas comme les autres, j’ai décidé de vous parler d’éducation. Avant de plonger, je profite de l’occasion pour vous signaler l’événement-bénéfice de la Fondation pour l’alphabétisation, une organisation clé que la FGM a appuyée plus tôt cette année. L’événement se tiendra en ligne, ce soir, à partir de 18 h 30. Un mot aussi pour souligner les Journées de la persévérance scolaire, qui battent leur plein jusqu’à la mi-septembre. Il appartient à chacun.e d’entre nous de soutenir nos jeunes (et nos moins jeunes!) dans leur parcours éducatif.

Quelques chiffres

Malgré une lente érosion du décrochage scolaire au fil des années, la proportion des jeunes qui abandonnent l’école demeure élevée. Cela inclut ceux qui quittent le réseau sans obtenir de diplôme ou de qualification dans les délais habituels. Les constats que nous avons réunis à ce sujet, dans la dernière édition du rapport Signes vitaux du Grand Montréal, sont préoccupants. Dans le Grand Montréal plus que dans le reste du Québec, et davantage chez les garçons, on parle d’environ deux jeunes sur dix, parfois davantage.

Évidemment, c’est beaucoup trop. Au-delà des effets macroéconomiques indéniables, c’est dans la vie quotidienne des jeunes que les conséquences sont les plus percutantes. Au chapitre des revenus, les décrocheuses et décrocheurs sont bien sûr davantage sujets à la pauvreté et à la précarité. Plus que jamais, la numératie et la littératie sont essentielles à la vie en société, comme tant d’autres compétences que l’on développe à l’école. À cela s’ajoutent des contrecoups sur la santé mentale et physique (incluant l’espérance de vie), et même un risque plus élevé de vivre un jour des démêlés avec la justice.

Derrière les statistiques, ce sont d’innombrables vies humaines dont le potentiel est volé par une éducation insuffisante ou inadéquate. La nécessité d’agir est évidente. C’est pourquoi notre communauté se mobilise pour offrir aux jeunes le soutien qui leur fait parfois défaut, et que la FGM s’organise pour soutenir ces initiatives.

Bonne rentrée scolaire, et à bientôt!

Karel Mayrand
Président-directeur général
Fondation du Grand Montréal

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