Un bref survol de notre année
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
La philanthropie est un moteur économique majeur au Québec. Selon Imagine Canada, l’ensemble du secteur à but non lucratif y brasse environ 43 G$ annuellement. Cela représente plus de 10 % du PIB de la province. En 2021, 46 % des Québécois·e·s ont fait au moins un don à un organisme de bienfaisance. Et au-delà de l’impact économique, la philanthropie permet aussi, bien sûr, de soutenir des initiatives et des causes qui sont chères à nos yeux.
Au sein des communautés culturelles et immigrantes, comme nous l’avons déjà abordé, la culture du don est profondément ancrée. Le don moyen des Québécois·e·s né·e·s à l’étranger ou de parents nés à l’étranger est même légèrement supérieur à celui des autres1. Mais, trop souvent, c’est l’infrastructure philanthropique qui fait défaut, ou qui n’est pas adaptée à leurs besoins. L’absence de cet effet de levier les empêche de maximiser l’impact de leur générosité.
Les cercles de donateurs et donatrices permettent de contourner ce problème. Comment? En réunissant, autour d’un même projet ou d’une cause particulière, plusieurs personnes partageant les mêmes valeurs et les mêmes objectifs. Cette approche offre plusieurs avantages. Le premier, c’est évidemment la mise en commun des ressources, qui permet de multiplier les impacts positifs générés par les dons. Le Fonds FAM de la Fondation du Grand Montréal en est un exemple, tout comme 100 Women Who Care. Nos collègues de la Hamilton Community Foundation en facilitent aussi plusieurs.
Par ailleurs, cette stratégie de don facilite le réseautage, l’apprentissage et le développement de compétences. Elle génère aussi une intelligence collective et stratégique qui permet une prise de décision éclairée. De nouvelles idées et de nouveaux et nouvelles leaders peuvent également en émerger; les cercles de donateurs et donatrices forment aussi des cercles vertueux!
De par leur nature collective et démocratique, ces cercles sont en outre un remède aux approches verticales de la philanthropie traditionnelle. Plusieurs groupes et communautés, longtemps marginalisés ou négligés par elle, peuvent les utiliser pour se développer en harmonie avec leur identité et leurs valeurs. La flexibilité qu’ils offrent leur permet de répondre plus facilement et rapidement aux besoins qu’ils identifient, et de faire une véritable différence.
Une telle structure permet également de répartir le travail en fonction des forces, des intérêts et des expertises des donatrices et donateurs. Elle réduit aussi les coûts de gestion par la mutualisation des ressources. Les fondations communautaires comme la FGM existent justement pour soutenir ces donatrices et donateurs dans leur aventure. Elles prennent en charge tous les aspects administratifs, leur permettant ainsi de se concentrer sur la réussite de leur projet.
En philanthropie, on dit souvent qu’il n’y a « pas de petit don ». C’est vrai, mais en collaborant avec d’autres personnes, il est possible de rêver plus grand. Autrement dit : seul·e on va plus vite, mais ensemble on va plus loin. Si cette stratégie vous interpelle, communiquez avec nous!
1 Mise au point philanthropique Québec, Épisode philanthropie & investissement communautaire, 2021.
Ce fonds soutient l’émancipation économique des communautés désavantagées.
L’AHQM est un carrefour où se rencontrent les cultures québécoise et latino-américaines.
Aux Rendez-vous de la FGM, discussion sur la philanthropie chez les communautés racisées.
Entrevue à l’émission NéoQuébec du 10 décembre pour démystifier la philanthropie communautaire.
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Visionnez ci-dessous la captation du lancement du rapport Signes vitaux du Grand Montréal sur les iniquités…
À travers son travail visant à mobiliser la philanthropie pour soutenir le mieux-être des populations…