Montréal, le 27 avril 2022 — Huit fondations philanthropiques, ainsi que la Coalition montréalaise des Tables de quartier (CMTQ), la Ville de Montréal et la Direction régionale de santé publique s’unissent à Centraide du Grand Montréal pour lancer la deuxième phase du Projet impact collectif (PIC). Cette nouvelle phase permettra d’étendre ce projet novateur pour réduire la pauvreté et l’exclusion sociale à l’ensemble des quartiers de l’île de Montréal. Le projet est rendu possible grâce à un soutien financier supplémentaire de 21,5 M$ sur cinq ans provenant de la Fondation Lucie et André Chagnon, la Fondation Marcelle et Jean Coutu, la Fondation du Grand Montréal, la Fondation McConnell, la Fondation Molson, la Fondation de la famille Pathy, la Fondation Peacock et la Fondation Mirella et Lino Saputo. Cette deuxième phase du PIC permettra de poursuivre les efforts déjà en cours dans 17 quartiers et de déployer le projet dans 15 nouveaux quartiers. Les 32 quartiers montréalais sont invités à participer à cette initiative de transformation sociale à grande échelle qui réunit des partenaires des milieux communautaire, institutionnel et philanthropique. Le Projet impact collectif mobilise les ressources pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale dans les différents territoires de l’île de Montréal selon les besoins déterminés par les communautés.

« L’approche du PIC a fait ses preuves pour créer un impact durable dans nos communautés. Elle rejoint ma conviction profonde de l’importance de pousser encore plus loin la collaboration. C’est avec enthousiasme que Centraide, grâce à l’engagement de ses partenaires, lance cette deuxième phase à titre d’opérateur du projet. Cette nouvelle étape représente une formidable occasion de donner un élan à la lutte contre la pauvreté dans nos quartiers, surtout dans un contexte post-pandémique qui a exacerbé les inégalités », précise Claude Pinard, président et directeur général de Centraide du Grand
Montréal.

L’île de Montréal compte 400 000 personnes en situation de pauvreté. Un Québécois à faible revenu sur trois y réside. Un enfant montréalais sur quatre vit dans une famille confrontée à la pauvreté. L’inflation actuelle entraîne des conséquences directes sur un nombre important de Montréalais qui peinent déjà à subvenir à leurs besoins essentiels, comme se loger et se nourrir. « Face à la pauvreté, le PIC propose un changement d’approche. Ce sont les citoyens et les organismes communautaires dans les quartiers qui ont le leadership et qui identifient leurs priorités. Le but est de s’attaquer aux causes de la pauvreté, et non seulement à ses effets. C’est une petite révolution qui est en train de s’opérer à Montréal et plusieurs villes se disent inspirées par notre travail », souligne Rotem Ayalon, directrice adjointe du PIC.

Une des particularités du PIC est qu’il repose sur les instances de concertation existantes et ancrées dans les communautés que sont les tables de quartier. Il renforce la collaboration au sein des différents territoires montréalais afin d’améliorer les conditions de vie, comme l’accès au logement et à
l’alimentation. « Dans Ville-Émard/Côte-Saint-Paul, les organismes communautaires membres de la concertation et des citoyens ont décidé de prioriser l’autonomie alimentaire. En tant que chantier collectif, le PIC a ainsi permis de mobiliser les acteurs du milieu autour du déploiement d’un système alimentaire local », explique Assia Kada, coordonnatrice générale de Concertation Ville-Émard/Côte-St-Paul et membre du
comité de partenaires du PIC.

Le grand nombre d’initiatives qui pourront être déployées à Montréal grâce à la deuxième phase du projet constituent un levier très prometteur pour élargir et approfondir les effets de l’action collective de lutte contre la pauvreté et de l’exclusion sociale à l’échelle régionale.
Pour en savoir plus sur le PIC et les projets réalisés dans les quartiers montréalais, visitez pic.centraide.org

Faits saillants du PIC
  • Le Projet impact collectif (PIC) a été lancé en 2015 afin de créer un effet de levier pour lutter efficacement contre la pauvreté et l’exclusion sociale sur l’île de Montréal.
  • L’approche unique de l’impact collectif permet aux quartiers de proposer, d’expérimenter et d’innover pour accélérer le changement afin de réduire la pauvreté.
  • Grâce à la première phase du PIC, une diversité d’initiatives collectives a vu le jour pour améliorer les conditions de vie dans les quartiers, notamment des systèmes alimentaires locaux pour mieux nourrir les familles et des actions pour loger adéquatement les personnes vulnérables. Il a aussi permis de créer des lieux publics et communautaires pour briser l’isolement et a contribué à mieux intégrer les enfants issus de l’immigration à l’école.
  • La pandémie a prouvé que la collaboration renforce le tissu social et augmente la résilience des communautés. Grâce à des réseaux solides de collaboration établis dans les quartiers, les groupes communautaires sont mieux placés pour coordonner les actions à poser.
  • En plus d’un appui financier, les quartiers participants bénéficient de soutien et d’accompagnement pour le renforcement des capacités en évaluation. Les quartiers participant au PIC ont fait des avancées majeures en intégrant des démarches d’évaluation. Concrètement, ils ont pu réinvestir des apprentissages dans leurs pratiques et non pas dans une optique de reddition de comptes.
  • Les initiatives développées dans le cadre du PIC ont permis de décupler les capacités d’action et d’influence du milieu communautaire, par exemple, en entraînant des changements dans les politiques et les règlements municipaux, et une transformation des pratiques de certaines institutions.
  • Les évaluations et les apprentissages tirés de la première phase du PIC ont permis d’ajuster la démarche tant au niveau régional que dans les quartiers. Par exemple, la gouvernance régionale pour la deuxième phase intègre également des représentants des quartiers.
À propos de Centraide du Grand Montréal

Centraide du Grand Montréal intervient sur le territoire de Laval, de Montréal et de la Rive-Sud. Il soutient annuellement, sur une base régulière, un réseau de 350 organismes et projets collectifs. Centraide reçoit l’appui d’entreprises, d’institutions privées, publiques et parapubliques et de grandes
organisations syndicales. Les fonds recueillis sont investis localement pour briser le cycle de la pauvreté et de l’exclusion sociale. Pour plus de détails : centraide-mtl.org.

À propos du Projet impact collectif (PIC)

Depuis 2015, Centraide du Grand Montréal coordonne le Projet impact collectif (PIC). Ce projet rassemble des partenaires institutionnels, communautaires et philanthropiques autour d’une vision commune de transformation du soutien aux actions collectives locales de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Partant des besoins des collectivités, les parties prenantes déterminent ensemble des changements visés dans chaque quartier. L’impact collectif est une approche de travail collaboratif et intersectoriel pour résoudre un enjeu social spécifique, qui a été systématisée en 2011 à partir de plusieurs expériences nord-américaines. Pour plus de détails : pic.centraide.org.

À propos de la Fondation du Grand Montréal

La Fondation du Grand Montréal est au service et à l’écoute de sa communauté. En collaboration avec ses partenaires, elle mobilise les ressources philanthropiques, diffuse des connaissances, catalyse des initiatives et soutient la communauté, afin de faire progresser les Objectifs de développement durable dans le Grand Montréal. La FGM aspire à une communauté exempte de pauvreté et de discrimination, où toutes et tous peuvent réaliser leur potentiel et vivre dans un environnement sain, aujourd’hui et dans l’avenir. Site web : fgmtl.org

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Renseignements : Diep Truong
Exergue Communications
Cell. : (514) 436-2121
diep@exergue.ca

Crédit photo : Vivre Saint-Michel en santé, Les Jardins des Patriotes (2019)