Un bref survol de notre année
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
Le 30 septembre se tiendra la seconde Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Le gouvernement du Canada a en effet instauré cette journée de commémoration l’an dernier. Ce sera l’occasion de réfléchir aux conséquences historiques de la colonisation du territoire que nous habitons, d’abord. Mais aussi à l’état actuel et à l’avenir des relations entre communautés autochtones et allochtones. Il y a encore fort à faire pour que la réconciliation dépasse le stade des symboles et des vœux pieux.
À la Fondation du Grand Montréal, nous continuons à développer notre contribution à cette réconciliation. Afin de joindre les gestes à la parole (voir notre énoncé de reconnaissance territoriale), nous avons créé l’an dernier le Fonds de soutien aux initiatives autochtones. Doté d’un capital de départ de 200 000$, il nous a permis de soutenir dix organismes autochtones du Grand Montréal. Certains sont issus, par exemple, de la nation Kanien’keha:ka, gardienne de notre territoire. Nous avons identifié ces organismes à travers le prisme de la philanthropie basée sur la confiance. Cette approche novatrice implique l’établissement d’un dialogue d’égal à égal entre donataires et donateurs. Il permet aussi aux communautés ciblées d’identifier elles-mêmes leurs besoins et les meilleurs outils pour y répondre.
Nous avons également résolu, dans l’esprit du nouveau Plan stratégique de la Fondation et de son engagement renouvelé envers la justice, l’équité, la diversité et l’inclusion, de former les membres de notre équipe pour développer notre compréhension des enjeux historiques et actuels vécus par les peuples autochtones. Cette démarche nous permet d’agir de manière plus sensible et efficace dans le cadre de notre travail. Elle nous permet aussi de devenir de meilleur·e·s citoyen·ne·s et de meilleur·e·s allié·e·s. Poursuivez votre lecture pour en savoir plus.
Le don, le partage et la solidarité sont au cœur des cultures et des pratiques millénaires des Autochtones. À un moment où les institutions philanthropiques sont elles aussi appelées à évoluer et à se décoloniser, nous devons nous inspirer des savoirs traditionnels des Premiers Peuples. Gardons toujours à l’esprit que les individus, les communautés et l’environnement sont profondément interreliés. Pour le bénéfice des sept prochaines générations et des suivantes, nous avons le devoir de prendre soin les uns des autres, de préserver nos ressources et de protéger l’intégrité de notre territoire. Cette philosophie correspond pleinement à la vision et à la mission des fondations communautaires comme la FGM. C’est pourquoi nous réitérons notre engagement à la mettre en œuvre, à notre échelle, pour aujourd’hui mais surtout pour demain.
En reconnaissance des enjeux particuliers vécus par les communautés autochtones vivant sur le territoire du Grand Montréal, et soucieuse de contribuer financièrement à leur résolution, la FGM a mis sur pied le Fonds de soutien aux initiatives autochtones.
Mikana, qui signifie chemin en langue Anishinabe, est un organisme autochtone sans but lucratif qui a pour mission d’œuvrer au changement social en sensibilisant différents publics sur les réalités et perspectives des peuples autochtones.
L’Institution Kiuna est un collège conçu expressément par et pour les étudiant·e·s autochtones. Elle leur offre un cadre d’enseignement et un milieu de vie qui tiennent compte de leurs particularités culturelles, de leur contexte social et de leurs intérêts.
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
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À travers son travail visant à mobiliser la philanthropie pour soutenir le mieux-être des populations…