Un bref survol de notre année
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
Les Signes vitaux sont un portrait réalisé par les fondations communautaires dans plusieurs villes du Canada. Ils mesurent la vitalité de ces collectivités, évaluent les grandes tendances et identifient, grâce à des indicateurs clés, des priorités d’action dans tous les secteurs déterminants de la qualité de vie. Avec sa série de rapports Signes vitaux du Grand Montréal, la Fondation du Grand Montréal s’est donnée pour objectifs d’informer, de rassembler et d’encourager notre communauté à agir sur les enjeux les plus importants auxquels elle doit faire face. En réunissant et en diffusant des données contextualisées et fiables sur l’état de la collectivité, notre volonté est de stimuler la réflexion, la concertation et l’élaboration de solutions adaptées à ces enjeux.
À travers son travail visant à mobiliser la philanthropie pour soutenir le mieux-être des populations les plus marginalisées dans le Grand Montréal, la FGM est une observatrice privilégiée de l’impact des iniquités territoriales sur la qualité de vie. Les endroits où la pauvreté, l’exclusion et l’isolement sont les plus répandus sont aussi — inévitablement — ceux où la nature, les espaces publics et les infrastructures collectives sont les moins accessibles. Ce sont aussi ceux où les conséquences de la pollution et des changements climatiques se font sentir le plus durement, tout comme celles de la crise du logement. Autant de lieux où les populations immigrantes, racisées ou autochtones sont surreprésentées. Avec cette nouvelle édition des Signes vitaux, notre objectif est de permettre à notre collectivité de mieux comprendre et d’améliorer cette relation entre l’environnement et le vécu des populations.
Dans ce rapport, une attention particulière sera donc portée aux questions de logement, de mobilité, d’accès aux commerces et services, de santé publique et de résilience climatique. C’est pourquoi nous avons confié son élaboration à l’organisme Vivre en Ville, qui chapeaute une équipe de spécialistes en mesure de poser un regard global sur ces questions et leurs interactions. L’analyse qui en résulte constitue un état de situation consolidé, incorporant des données produites par divers acteurs et d’autres ayant été générées spécifiquement pour la présente étude, notamment par le biais d’entrevues sur le terrain. En plus de Vivre en Ville, nous tenons également à remercier, pour leurs apports précieux, les membres du comité de pilotage de cette édition des Signes vitaux.
Ces représentant·e·s de la Fondation familiale Trottier, de la Coalition montréalaise des tables de quartier, de la Direction régionale de santé publique de Montréal, du Service de la diversité et de l’inclusion sociale de la Ville de Montréal, de Centraide du Grand Montréal et de la Communauté métropolitaine de Montréal, en partageant avec nous leurs expertises et leurs perspectives, nous ont permis de réfléchir aux enjeux de manière holistique, et donc de produire un rapport plus complet et plus propice au passage à l’action. Consultez notre communiqué de presse pour en savoir plus sur ces partenaires.
C’est, en terminant, le signal que nous souhaitons justement lancer : il faut passer à l’action. Les nombreuses questions abordées dans les pages suivantes sont complexes mais, pour l’essentiel, les solutions sont connues. Les multiples crises auxquelles nous faisons face appellent à des interventions ambitieuses, et le temps des demi-mesures est révolu. Pouvoirs publics, secteur privé, milieu communautaire, acteurs philanthropiques et autres leaders : tous les secteurs de notre collectivité ont le devoir de collaborer et d’agir pour faire en sorte que le cadre urbain ne renforce pas les inégalités, mais contribue plutôt à les atténuer et éventuellement à les éliminer.
Si vous n’avez pas pu vous joindre à nous à cette occasion, vous pouvez visionner le lancement du rapport sur notre chaîne Youtube. Merci de votre attention, et bonne lecture!
Dans le Grand Montréal, les secteurs les plus défavorisés sont aussi ceux où le cadre bâti est moins propice à la qualité de vie. C’est la troublante réalité qui ressort de cette plus récente édition du rapport Signes vitaux du Grand Montréal. Réalisé par Vivre en Ville en partenariat avec de nombreux acteurs, ce diagnostic partagé présente des analyses inédites, des témoignages et de nombreuses cartes illustrant ce phénomène d’iniquités territoriales.
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
Visionnez ci-dessous la captation du lancement du rapport Signes vitaux du Grand Montréal sur les iniquités…
Le mois dernier, l’équipe de la Fondation a organisé un webinaire portant sur comment créer un fonds…