Un bref survol de notre année
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
D’ici dix ans, environ un million de Québécois·e·s atteindront l’âge de la retraite, nous apprenait La Presse le mois dernier. Le vieillissement de la population pointe à l’horizon démographique depuis longtemps. Maintenant, il s’incarne avec les baby-boomers qui rejoignent progressivement la cohorte des personnes aînées.
Bien que cette génération soit l’une des mieux nanties de notre histoire, témoignant des grandes réussites de celles et ceux qui ont bâti le Québec d’aujourd’hui, cette richesse relative masque de grandes inégalités chez les aîné·e·s. Tous et toutes n’ont pas accès à un régime de retraite leur permettant de simplement relaxer et profiter de la vie pendant leur âge d’or.
En fait, près de 40 % des aîné·e·s québécois·e·s reçoivent le Supplément de revenu garanti. Le gouvernement fédéral verse cette prestation aux retraité·e·s à faible revenu. En moyenne au Québec, les aîné·e·s touchent à peine 40 000 $ par année. Considérant la hausse constante du coût de la vie et le fait que certains de ces revenus sont fixes, c’est loin d’être une fortune.
Beaucoup de personnes aînées vivent donc encore dans la pauvreté. Trop souvent, cela leur vaut un aller simple vers l’isolement et l’exclusion sociale. Pensons par exemple aux aîné·e·s issu·e·s de l’immigration, qui n’ont souvent pas suffisamment cotisé aux régimes publics pour bénéficier de prestations de retraite entières. Elles et ils n’ont pas toujours accès au même réseau de soutien que leurs pairs non plus.
La crise du logement frappe aussi les personnes aînées, avec les répercussions de la flambée immobilière et une vague de résidences pour personnes âgées contraintes de fermer leurs portes. L’itinérance chez les aîné·e·s est aussi un enjeu qui prend de l’ampleur.
En 2019 au Québec, on estimait en outre que près de 100 000 aîné·e·s avaient subi au moins une forme d’exploitation ou de maltraitance, Comme l’a montré notre plus récent rapport Signes vitaux, la majorité sont des femmes. Des ennuis de santé ou divers handicaps sont aussi d’autres d’obstacles qui peuvent se dresser devant les personnes aînées, qui aspirent tout simplement à une vie digne.
Elles auraient pourtant beaucoup à nous offrir, si on se donnait la peine de leur tendre la main et de leur faire une place. L’apport des personnes aînées à notre communauté se conjugue au passé, mais aussi au présent et au futur. Nous ferions bien de retenir cette leçon, et de bâtir de nouvelles passerelles entre les générations.
À sa fermeture en 2020, la clinique REGAIN a souhaité continuer à soutenir la santé des plus vulnérables en devenant un organisme philanthropique avec l’aide de la FGM.
Le CADE a pour objectifs l’encadrement et le soutien des nouveaux·elles arrivant·e·s, notamment les aîné·e·s, mais aussi les jeunes et la population en général.
Les dons planifiés sont un moyen pour bâtir l’héritage philanthropique qu’on désire laisser à notre communauté et aux prochaines générations. Informez-vous grâce à l’AREQ et à la FGM.
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
Visionnez ci-dessous la captation du lancement du rapport Signes vitaux du Grand Montréal sur les iniquités…
À travers son travail visant à mobiliser la philanthropie pour soutenir le mieux-être des populations…