Un bref survol de notre année
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
Ici et ailleurs, les familles en ont pris pour leur rhume ces derniers temps. Il y a eu la pandémie, bien sûr, qui a frappé très fort et qui continue de compliquer nos vies. Tant les parents que les enfants en vivent encore les conséquences, grandes et petites. Cette crise sanitaire, économique et sociale a aussi accéléré d’autres tendances, qui affectaient déjà nos communautés. Dans le Grand Montréal, les inégalités croissent et la mobilité sociale s’effrite depuis quelques années déjà. La crise du logement s’est aggravée, et exerce une forte pression sur des familles qui voient déjà leur budget rongé par l’inflation. Pour beaucoup d’entre elles, il devient de plus en plus difficile de joindre les deux bouts.
Cela mérite d’être répété : Montréal est la capitale québécoise de la pauvreté et de la faim chez les enfants. En effet, les cinq circonscriptions fédérales québécoises qui affichaient en 2019 le plus haut taux de pauvreté infantile sont toutes situées dans la métropole. Rappelons aussi que plus de 34 % des bénéficiaires d’aide alimentaire à Montréal en 2021 étaient des ménages avec enfants. À Laval, c’était 52 % et sur la Rive-Sud, 37 %. Comme toujours, ce sont les familles monoparentales ou celles d’enfants ayant des besoins particuliers qui sont les plus durement touchées.
Le stress provoqué par la pauvreté, la précarité ou l’isolement a plusieurs impacts. Il se répercute notamment dans le bien-être mental, la vie familiale et la réussite scolaire chez les jeunes. Déjà en 2016-2017, la prévalence des troubles anxieux, alimentaires ou de dépression était en croissance dans toutes les cohortes du secondaire à Montréal, particulièrement chez les filles. La proportion des élèves vivant des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage est aussi en hausse, pour s’approcher du tiers dans certains secteurs en 2019. Plusieurs parents sont démunis face à ces enjeux, et ne possèdent pas les outils nécessaires pour venir en aide à leurs jeunes.
Cette situation teste notre tissu communautaire et nos liens de solidarité. Il est essentiel de voir la réalité en face : un nombre croissant de familles, de parents et d’enfants ont besoin de soutien, ou au moins d’un répit. Heureusement, une multitude d’organismes communautaires sont là pour offrir certaines ressources qui sont malheureusement difficiles – voire impossibles – à trouver ailleurs. Vous en trouverez quelques-uns ci-dessous.
Le Centre communautaire multi-ethnique de Montréal-Nord offre des services de soutien aux familles et aux jeunes du quartier, et promeut la compréhension, le dialogue et le rapprochement entre les communautés.
Depuis 1988, la maison Tremplin de Longueuil accueille des enfants, des parents, des personnes immigrantes, aînées ou seules et œuvre à l’amélioration de la qualité de vie des familles de l’arrondissement du Vieux-Longueuil.
Composé d’une équipe multidisciplinaire travaillant ensemble depuis près de 40 ans, l’Institut de formation et d’aide communautaire à l’enfant et à la famille (IFACEF) s’est donné comme tâche d’assister les familles en difficulté.
En 2024, la FGM a continué à faire progresser sa vision d’une philanthropie d’impact, qui met la force…
Visionnez ci-dessous la captation du lancement du rapport Signes vitaux du Grand Montréal sur les iniquités…
À travers son travail visant à mobiliser la philanthropie pour soutenir le mieux-être des populations…