Lancement du rapport Signes vitaux du Grand Montréal sur les…
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En ce début d’année, laissez-moi d’abord vous souhaiter de la santé! Ce vœu revêt évidemment une valeur particulière cette année, alors que la pandémie fait toujours rage. C’est pourquoi j’ai choisi de vous parler de santé, mais plus exactement de santé mentale. Les conséquences de la COVID-19 ont révélé au grand jour les besoins criants et le manque de ressources dans ce domaine pourtant primordial. Selon des études récentes, la prévalence de divers problèmes de santé mentale pourrait avoir doublé, voire triplé ou même quadruplé auprès de certains groupes, au fil des derniers mois.
Et ce qui est tragique, c’est que le Québec en général et le Grand Montréal en particulier sortaient d’une période de progrès relatif en ce qui a trait à la santé mentale, comme en témoigne notre rapport Signes vitaux. Au Québec, la proportion de la population ayant vécu au moins un épisode dépressif est passée de 14,6% en 2002 à 12,2% en 2012. Le suicide, quant à lui, est en régression constante depuis la fin des années 1990. L’Île de Montréal, ainsi que les régions qui la ceinturent, se situent au bas du classement québécois.
Mais bien entendu, des zones d’ombre demeurent. Les femmes déclarent toujours vivre davantage de problèmes de santé mentale, signe que leurs charges sont encore trop lourdes. D’un autre côté, plus d’hommes se donnent encore la mort, signe que l’accès aux soins demeure problématique. D’ailleurs, les Montréalais.e.s ont toujours moins accès à un fournisseur habituel de soins de santé, de façon générale, que la moyenne des Québécois.e.s. Enfin, les jeunes vivent de plus en plus de problèmes de santé mentale. À Montréal, la prévalence de l’anxiété, de la dépression et des troubles alimentaires a grimpé chez toutes les cohortes d’étudiant.e.s au secondaire, entre 2010 et 2016.
Bref, la pandémie est venue jeter un énorme pavé dans une mare où l’eau était déjà passablement trouble. Nous avons et nous aurons fort à faire, collectivement, pour relever le défi de la santé mentale en 2021. C’est pourquoi la FGM est si fière de mettre de l’avant de nouveaux partenariats. Ces derniers ne constituent que quelques pierres que nous avons récemment ajoutées à l’édifice. Et cette année, nous continuerons à travailler très fort, avec vous, pour en additionner d’autres. Merci, et bonne année!
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