Portrait de philanthrope :
Kees van Draanen

Utiliser son patrimoine pour soutenir le milieu culturel

Kees van Draanen a grandi dans une famille où la foi et l’entraide étaient très présentes, ses parents donnant temps et argent aux causes qui leur tenaient à cœur. Ces valeurs lui sont restées chères et il considère que, même sans être riche, « on a une responsabilité de partager lorsque c’est possible ».

M. van Draanen fréquente le milieu des arts depuis sa jeunesse et en a fait sa carrière. Il considère que « chaque personne devrait avoir la chance de vivre des moments extraordinaires dans des salles de concert, des théâtres, des galeries d’art, etc. ». C’est donc ce domaine qu’il a choisi de soutenir : Il siège à plusieurs conseils d’administration d’organismes artistiques, il a aussi participé au programme de mentorat de HEC Montréal pour les gestionnaires culturels, et soutient financièrement des organismes artistiques.

« Je crois que les arts sont un bien essentiel – les arts nous rendent humains et c’est surtout le cas quand nous partageons quelque chose ensemble.  Je connais des artistes et leur travail, je sais combien il coûte en temps et argent avant d’arriver avec quelque chose qu’on peut voir sur scène, dans une galerie, lire dans un livre, au cinéma, n’importe où.  »

C’est en réfléchissant au devenir de son patrimoine à son décès que M. van Draanen a souhaité créer un fonds philanthropique. Ouvert en 2019, le Fonds Ars Longa – Vita Brevis soutient le secteur des arts.

« La création de mon propre fonds au sein de la FGM m’a donné la possibilité de décider exactement qui pourrait profiter de mon patrimoine après mon décès.  Oui, on peut aussi le faire par testament, mais un fonds est plus flexible parce que je peux changer la répartition, ajouter ou soustraire des bénéficiaires à n’importe quel moment avec un simple courriel.  Pas de rendez-vous chez le notaire, pas de frais à payer non plus.  Je peux contribuer à mon fonds quand je le souhaite, ce qui augmente le capital, me donne un reçu d’impôt, et permet de réaliser une distribution plus importante aux organismes que j’appuie.  La gestion du fonds est faite par la FGM. Le taux de croissance est solide, ce qui est un souci de moins pour moi.  De plus, je connais les valeurs de la FGM, je les appuie et j’ai l’impression que l’argent déposé dans mon fonds a déjà des effets positifs. »

M. van Draanen vient également de rejoindre le Réseau des ambassadeurs et ambassadrices de la FGM, dont l’objectif est de faire connaître les services de la Fondation et leurs avantages, et ainsi d’avoir un impact encore plus significatif dans la communauté du Grand Montréal.

« La création d’un fonds philanthropique est un outil efficace, mais méconnu. Il permet d’optimiser, tout à la fois, notre planification financière et successorale ainsi que nos dons de bienfaisance. En participant au réseau des ambassadeurs de la FGM, j’espère contribuer à clarifier les avantages de cette façon de donner, tant pour les personnes qui donnent que pour les organisations qui en bénéficient. Je veux aussi montrer qu’il n’est pas nécessaire d’être riche pour développer la capacité de soutenir les causes qui nous tiennent à cœur. »