Le Girls Write The Future Fund

Soutenir la réussite académique des femmes autochtones

Girls Write the Future est né en 2014, avec l’objectif de faire progresser l’égalité des genres en éducation. À ce jour, l’organisme a permis à plusieurs femmes et filles de poursuivre leurs études au Kenya, en Zambie et en Turquie. Tous ses projets sont guidés par la conviction que l’éducation des femmes et des filles constitue l’investissement le plus avantageux et le plus efficace que l’on puisse faire. Cela est vrai tant sur le plan du développement économique que sur celui du développement humain. En effet, les pays où les femmes sont éduquées sont plus sécuritaires, plus riches et plus en santé que ceux où elles sont dans l’incapacité de faire ou de finir leurs études.

Il existe un écart important dans l’inscription des femmes autochtones et non autochtones dans les universités canadiennes. Ce phénomène s’explique par de nombreuses raisons historiques, sociales, économiques et politiques, incluant des obstacles de nature financière. À titre d’organisation fièrement basée au Canada et dirigée par des Canadien·ne·s, Girls Write the Future a pris un engagement : celui de renforcer l’égalité des genres en éducation tant au pays qu’à l’étranger.

Octroyer des bourses aux femmes autochtones souhaitant poursuivre des études supérieures

Afin d’apporter sa contribution à la réconciliation avec les Premières Nations, l’organisme a créé le fonds de bourses d’études Girls Write the Future Fund. Ce fonds permettra de verser des bourses à des femmes autochtones souhaitant poursuivre des études supérieures. Ces bourses pourront atteindre la somme de 5 000 $ annuellement. Elles couvriront les frais de scolarité pour chacune des années d’études du programme choisi par l’étudiante, dans n’importe quelle université canadienne.

À l’automne 2023, la première récipiendaire de la bourse d’études Girls Write the Future commencera un baccalauréat à l’Université McMaster afin de devenir sage-femme. Miyawata (photo en mortaise) est membre de la Première Nation Poundmaker et a défendu plusieurs causes environnementales et sociales, notamment dans sa ville natale de Winnipeg, au Manitoba.

Elle a animé des ateliers de vérité et réconciliation, écrit des énoncés de reconnaissance territoriale inclusifs et a fait campagne pour la souveraineté territoriale et la justice climatique dans sa communauté. Miyawata a aussi organisé la première grève climatique étudiante à Winnipeg. Ce travail lui a valu une place dans la série télévisée « My Life » de la BBC. Elle fut la co-auteure d’un manuel universitaire sur les déterminants de la santé chez les Autochtones, ainsi qu’intervenante principale lors du Congrès international sur la santé des enfants autochtones de 2022.

Miyawata est une personne exceptionnelle et inspirante. Girls Write the Future est très fière de lui décerner sa toute première bourse, pour qu’elle puisse continuer à inspirer ses pairs et ceux et celles qui la suivront.

Visitez le site web de Girls Write the Future

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