La Dauphinelle

CONTACT-ELLES, un service d’aide et d’accompagnement à distance 24/7

La Dauphinelle est une maison d’hébergement située à Montréal depuis plus de 40 ans. Elle offre aux femmes victimes de violence conjugale, ainsi qu’à leurs enfants, de l’aide pour reprendre le pouvoir sur leur vie.

La mission de l’organisme s’articule en cinq volets : le gîte, les repas, la sécurité, le soutien psychologique et l’intégration sociale. L’approche de La Dauphinelle repose sur l’autonomie. Il est crucial de redonner aux femmes victimes de violence conjugale et en difficulté cette autonomie qu’elles ont perdue.

La Dauphinelle a une capacité d’hébergement de 24 places avec une durée de séjour pouvant aller jusqu’à huit semaines. L’aménagement de la maison permet de s’adapter aux familles de toutes les tailles et d’accueillir les enfants jusqu’à 18 ans.

La violence se mêle à la pandémie

Depuis le début de la pandémie, l’organisme SOS Violence Conjugale a enregistré une diminution de 57% des demandes d’hébergement. Avec le confinement, certaines femmes se retrouvent prises au piège chez elle avec un conjoint violent, sans possibilité de se loger ailleurs. La ligne d’écoute Contact-Elles mise en place par La Dauphinelle permet aux intervenantes de réaliser des suivis avec ces femmes. Elles leur offrent un service d’aide et d’accompagnement par téléphone, message texte ou courriel. Le service est disponible 24 heures par jour, tous les jours, au (438) 522-9264 ou par courriel.

La Dauphinelle a reçu une subvention de 20 000$ du Fonds d’urgence pour l’aide communautaire (FUAC) de la Fondation du Grand Montréal pour la mise en place ce projet.

« Avec le nombre d’appels reçus et les commentaires des femmes, nous savons maintenant que ce genre de services est nécessaire. Les femmes sont confinées, voire séquestrées, la tension monte dans les foyers, les mamans s’inquiètent pour leurs enfants… il fallait agir! Ce service a plusieurs vocations : écouter, briser l’isolement, conseiller et soutenir moralement les femmes afin d’éviter les drames. »

– Sabrina Lemeltier, directrice générale de La Dauphinelle

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