Fonds Julie Thorn

Équiper les écoles secondaires de défibrillateurs

En 2012, alors qu’elle est en cours d’éducation physique, Julie Thorn, âgée de 16 ans, perd la vie suite à un arrêt cardio-respiratoire. Une enquête révèle ensuite qu’un défibrillateur aurait pu la sauver. Suite à cet événement, sa sœur Marie-Hélène Thorn ainsi que son amie Marie-Hélène Proulx, alors toutes deux étudiantes, décident d’agir afin d’éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise.

Avec le soutien de la Fondation du Grand Montréal, elles créent le Fonds Julie Thorn avec un investissement initial de 80$. Leur objectif est de fournir des défibrillateurs externes automatisés ainsi que de la formation sur la réanimation cardio-respiratoire (RCR) dans les écoles, afin de prévenir d’autres incidents mortels. Pour y parvenir, elles ont pour but de récolter 10 000 dollars en 5 ans.

À peine quatre ans après la création du fonds, elles atteignent leur premier objectif avec 15 000 dollars amassés lors de multiples activités de collecte de fonds. Grâce à leur engagement, le fonds est enfin en mesure de verser une première subvention de 1 235 $ à la Fondation ACT, qui met en œuvre le programme de RCR et de défibrillation au secondaire. Ce don servira à équiper une première école d’un défibrillateur.

Février 2020 a marqué un nouveau jalon dans l’évolution de leur fonds puisqu’elles ont réussi à fournir à la polyvalente Deux-Montagnes (l’école de Julie) quatre mannequins et trois défibrillateurs de formation, qui permettent à tous les élèves de l’école d’être formés aux soins de réanimation cardio-respiratoire. Leur mission est sur la bonne voie et elles envisagent maintenant d’organiser de nouvelles levées de fonds.

Merci aux instigatrices du Fonds Julie Thorn pour leur engagement à soutenir la formation à la réanimation cardio-respiratoire des jeunes du Grand Montréal. Par leur action, elles démontrent que la philanthropie est accessible à tout le monde, et permet de s’engager pour une cause qui leur est chère, tout en honorant la mémoire d’un proche.

© Christian Asselin